THE CRY – Christmas poem
We struggle through life Dragging carrier bags Heavy with what we know But once a year we dream That the world stops running Its habitual course Just long enough For God to put in An appearance But in our city streets Everpresent neons bling and hoot As the wind blows Newspaper around our ankles Weighted with words of All we can’t put right With our clinical knives and surgical gloves Under the lamp of our Great belief in ourselves Hate hisses and swells across the world Meanwhile, hot air escapes From bankers and wise men While love is just a heart Scratched between two names On a toilet door God, in all this ? We look for him In some sweet imagined silent night Snow dulling the world’s noise Angel voices ever singing Peace in a plastic Snowstorm bubble Village church scene But the cry of the newborn child Deep gasp fighting for life Shout of protest on entering this world And at the status quo Of what we think we know Doesn’t wait for the dream But cuts across time The cry that guides us Never leaves us Calls, through the real Of the then, the now And the will be Bullshits the fiction And fills our lungs in turn With clean air
LE CRI – poème de Noël
La vie nous encombre de Sacs de courses Chargés de notre sagesse acquise Or une fois par an nous rêvons Que le monde arrête Son cours habituel Juste le temps que Dieu Fasse son entrée Eclair Mais dans nos villes Sous l’éternel néon, clinquant, criard Le vent envoie contre nos jambes Du papier journal Lourd de paroles annonçant Les maux que nous ne pouvons soulager Avec scalpel et gants chirurgicaux Sous la lampe de notre grande Confiance en nous-mêmes La haine siffle, gonfle à travers le monde Alors que banquiers et sages Ne brassent que du vent Et l’amour se cantonne en un cœur Tagué entre deux noms Sur la porte des chiottes (pc WC) Dieu dans tout ça ? Nous l’attendons ailleurs Dans une quelconque nuit Douce, silencieuse, imaginaire Où la neige atténue le bruit terrestre Et les anges dans nos campagnes Chantent la paix au village Dans une boule à neige en plastique Mais le cri du nouveau-né Qui se bat pour respirer Lance sa protestation Dès son entrée dans ce monde Contre le statut quo De ce que nous croyons savoir Et n’attend pas le rêve Pour transpercer le temps Ce cri qui nous guide Ne nous quitte plus Appelle, au cœur du vrai Dans ce qui était, qui est, et qui sera Fait taire le pipeau Et remplit enfin nos poumons D’un air pur